L'EMIGRATION
FRANCAISE VERS LA LOUISIANE DE 1698 à 1754
Marie
Claude Guibert, Gabriel Debien et Claude Martin ont étudié
cette emigration d'après les notariales des ports atlantiques.
Le contenu ci-après est emprunté à leur étude
"Notes d'histoire coloniale n° 178" publiée comme
"Actes du 97e congrès des sociétés savantes".
Nantes 1972, et conservée aux Archives Départementales de
Loire-Atlantique. Ils distinguent trois phases :
4
- Les concessions (1719-1720)
3
- A Des Rivières de La Harpe
A Charles
des Rivières de La Harpe, habitant de la Louisiane, alors à
La Rochelle :
28 janvier 1709 :
- Pierre Texier, de l'Evéché de Vannes, en Bretagne,
Morbihan. 22 ans, Pour 6 ans.
- Armel Lemarchand, de la Roche-Chalais, près d'Angoulème, 25
ans, pour 6 ans, sans pouvoir servir d'autres que Des Rivières,
"de condition expresse".
Ils n'auront aucun gage, mais après leur service recevront 6 arpents
de terre avec les outils et les semences nécessaires.
31 janvier 1719 :
- Joachim Bertrand, natif d'Angliers mais demeurant ordinairement
aux Grands Ponts en Poitou, Vienne, 30 ans,
mêmes conditions. (Mintutes Desbarre, registre f° 89 v°).
13 février 1719 :
- Jean Drapeau, du Faubourg d'Aleu en Aunis, 20 ans, laboureur à
bras. Mêmes conditions.
- Jean Courtin, d'Angoulin en Aunis, 20 ans, boulanger. 100 l par an.
Mais comme il n'a pas voulu payer les droits de contrôle, l'engagement
a été annulé.
16 février 1720 :
- François Sarreau, de La Rochelle, nourri, logé, vêtu,
sans rien de plus. (Minutes Desbarres, f+ 92 v°).
4
- Pour la concession Sainte-Candide.
|