Acadie

ACCUEIL

Histoire
Découverte
Port-Royal
Généalogie
Ile Royale
St Pierre & Miquelon
Traditions
Grand Dérangement
Déportations

Partis de France au XVIIeme siècle, principalement des provinces de I'Ouest : Charente, Poitou, Vendée, les premiers Acadiens avaient des patronymes qui sont encore très répandus dans nos régions :

AUCOIN, BABIN, BASTARACHE, BERTRAND, BLANCHARD, BOURG, BOURGEOIS, BRAUD, CHARBONNEAU, COMEAU, CORMIER, COSTE, DAIGRE, DUGAST, DUON, GAUDET, GOUGEON, GUILLON, GIROIR, GRANGER, GUERIN, LAMBERT, LANDRY, LEBLANC, LEJEUNE, MARTIN, MELANSON, POTIER, POIRIER, RICHARD, ROBICHAUD, SAVOY, SIRE, TERRIOT , THIBEAUDEAU, TRAHAN.    

    Avoir parmi ses ascendants un ancêtre qui porte un de ces noms, ne signifie pas forcément une origine acadienne, mais cela est un indice. Un siècle après leur arrivée sur Ie continent américain commence une longue période de déportation et d'errance, qui en amena sur les côtes de France, plus qu'on ne Ie croit habituellement.      

    Dans I'ensemble, ils ne restèrent pas, et repartirent vers la Louisiane en 1785.   Mais ils laissérent toujours quelques-uns des leurs qui avaient trouvé un travail ou qui s'étaient mariés. Certains Acadiens avaient choisis de s'installer sur l'Ile Royale ou à Saint Pierre et Miquelon, mais après la prise de Louisbourg par les Anglais, beaucoup durent quitter l'Ile Royale devenue l'Ile du Cap Breton et en 1793, les Anglais prenaient Saint-Pierre-et-Miquelon et déportaint les Acadiens vers la France.

La descendance de tous ces Acadiens est aujourd'hui fort nombreuse. De nombreuses familles ont été retrouvées, certaines ignoraient totalement leur ascendance acadienne, leurs noms actuels n'ayant plus rien à voir avec ceux de leur famille acadienne d'origine. 

En 1755, lors du Grand Dérangement les Acadiens restés en Acadie furent déportés vers les colonies anglaises d'Amérique (Nouvelle-Ecosse, Maryland,Connecticut, New-York, Caroline, Giorgie, Virginie). Le gouverneur de Virginie refusant d'accueillir les réfugiés qui lui étaient envoyés,
les navires furent expédiés en Angleterre où les Acadiens demeurèrent prionniers jusqu'en 1763.

Les Acadiens répartis dans les autres colonies anglaises choisirent, pour la plupart, de retourner au Canada après 1763,
principalement au Nouveau-Brunwick. 43% de la population de cette seule province canadienne bilingue est estimée être d'origine acadienne.

Après le traité de Paris en 1763 :

1 - Les Acadiens prisonniers en Angleterre furent rapatriés à :

Boulogne,   Cherbourg,  Le Havre,  Morlaix,  St Malo ( et environs ) :

2 - Il fut proposé à ces Acadiens de s'établir

à Belle Ile en Mer,    en Poitou

3 - Mais beaucoup se regroupèrent à Nantes dans le but d'émigrer vers la Louisiane :

Nantes,  Louisiane

Après la perte de Louisbourg en 1758,
Beaucoup d'Acadiens durent quitter l'Ile du Cap Breton. Certains partirent pour l'Ile Saint-Jean,
certains restèrent à Chéticamp, à l'Ardoise où leurs descendants sont toujours. Beaucoup revinrent en Europe.

Ile Cap-Brteton et Nouvelle-Ecosse : on estime aujourd'hui à 13% la population de cette province d'origine acadienne.
Chéticamp, L'Ardoise et Le Havre Boucher
Brest, La Rochelle, Port-Liberté

En 1778, Saint-Pierre-et-Miquelon est occupé par les Anglais
qui renvoient la population en France. Puis en 1783, par le traité de Versailles, il est restitué à la France. Les habitants reviennent occuper les îles

En 1793, ils sont de nouveau rapatriés en France par les Anglais.

Mais certains partirent pour Boston, Nantes

Ce n'est qu'en 1814 que la France récupère Saint-Pierre-et-Miquelon
par le deuxième traité de Paris,

Le gouvernement français demande aux réfugiés de 1793 de retourner sur leur île. Seule une partie des réfugiés obtempère.

Saint-Pierre-et-Miquelon.