Acadie |
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EN 1763 ......BERTIN et CHOISEUL.....
Le ministre, en avril 1763, charge
officiellement le contrôleur général des Finances Bertin de régler la question
acadienne. Le contrôleur Bertin ne trouve rien de mieux que de proposer d'utiliser
les Acadiens à l'exploitation des mines... Choiseul juge cette proposition «
cruelle » et la repousse.
Sa seconde initiative est d'écrire à tous les intendants de France pour leur
demander d'étudier le moyen de fixer sur les terres incultes de leurs généralités
des familles acadiennes.
Le duc de Choiseul, qui possède près dAmboise le magnifique domaine de Chanteloup,
écrit à son intendant : « Il y a dans divers ports de France de trois à quatre
mille Acadiens, gens naturellement indolents, mais fort industrieux, bons cultivateurs,
en général propres à tout, parce qu'ils étaient obligés de faire de tout dans
leur pays. Si vous croyez qu'on peut en tirer parti sur mes terres, le Gouvernement
pourra nous en faire passer deux cents familles et même davantage... » Cette
proposition reste sans suite.
EN PASSANT PAR LA LORRAINE...
Le comte Louis de La Vergne de
Tressan, maréchal de la cour du roi Stanislas, durant l'été 1763, propose ses
terres de la région de Bitche, en Lorraine. Il avoue lui-même que le climat
est rude et que le sol n'est pas riche, mais cela peut très bien convenir à
des « Canadiens » qui viennent d'un pays « froid et stérile »...
Cette proposition est assortie d'une demande de gratification exorbitante et n'est pas même étudiée.
ET BELLE-ILE-EN-MER
En octobre 1763, les états de
Bretagne proposent d'établir soixante-dix-sept familles acadiennes à
Belle-Ile, que l'Angleterre vient de rendre à la France en piteux état.
Ce sera le seul projet réalisé et réussi : une longue et belle histoire qui
se poursuit encore aujourd'hui...