LES
TRACTATIONS
Au mois d'octobre
1765. 22 familles suivent les recommandations de l'abbé Le Loutre et partent
de Saint-Malo pour l'établissement de Belle-Isle qui vient d'être lancé.
En 1767 ce seront les îles Saint-Pierre-et-Miquelon qui joueront, pour
les Acadiens à la recherche de leurs familles, ce rôle de «refuge» à proximité
de l'Acadie.
Mais le surpeuplement des îles conduit le ministre de la Marine
à faliciter les départs volontaires, ainsi 586 arrivants
débarquent à Saint-Malo, à Cherbourg, à Rochefort et à La Rochelle, et
viennent grossir les rangs des Acadiens pensionnés.
Un nouveau projet, très ambitieux, se profile dans les landes poitevines,
au sud de Châtellerault.
À Saint-Malo l'agitation gagne les rangs acadiens et certains envisagent
déjà de partir en Louisiane où ils ont des parents depuis près de 15 ans.
On écrit au Ministre qui refuse d'adhérer à ce projet, comme à cet autre
conçu pour une installation en Espagne, à la Sierra Moréna. Un «député»
acadien assure le rôle d'intermédiaire dans cette affaire : il s'agit
de Jean-Jacques Leblanc.
Pendant que les Acadiens de Saint-Malo s'impatientent de plus en plus
d'une situation sans évolution,
le projet du marquis Pérusse des Cars attend toujours le déblocage des
fonds pour sa réalisation.
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