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Les prisons anglaises - (1756-1763).

Ce sont près de 1 500 Acadiens, provenant pour la plupart du districk des Mines, qui sont rejetés de Virginie au printemps 1756 parce que français et catholiques et que le gouverneur Dinwiddie les considère comme des «ennemis intestins». Les Acadiens sont embarqués sur plusieurs navires dont le Virginia Packet, le Race Horse, le Goodrige. Ce misérable convoi, balloté par les flots, est victime de l'océan : deux des navires sombrent en route avec tous leurs passagers.

De même que le colonel Lawrence n'avait pas jugé bon d'avertir la Virginie de ses plans, le gouverneur de cette colonie s'était lui aussi abstenu de prévenir les autorités anglaises de ses intentions. Et c'est presque par surprise que le Virginia Packet arrive à Bristol à la mi-juin 1756, avec à son bord 289 Acadiens rescapés, mais exilés à tout jamais.
Dans cette ville riche des activités de son port, mais où personne ne les attend, on les laisse trois jours et trois nuits à grelotter sur les quais, puis ils sont enfermés dans de vieilles bâtisses en ruines. À la fin de ce même mois de juin, Falmouth, située sur la côte de la Cornouaille, reçoit un contingent de 250 «Français neutres», et Liverpool 336, logés à leur arrivée dans de vieux ateliers de potiers ; ils sont 340 à débarquer à Southampton, hébergés dans des baraquements, sur les quais.
Au total, ce sont donc plus de 1 200 Acadiens qui se trouvent détenus dans les quatre ports anglais. Sept ans plus tard, lors de leur libération, ils ne sont guère plus de 800 à revenir en France. Que s'est-il donc passé pendant tout ce temps ?

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Gérard-Marc Braud - "De Nantes à la Louisiane" Ouest Editon - Mai 1994
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