La fin de l'exil À
partir de 1762, dès qu'il est question de paix entre la France et l'Angleterre,
les
autorités anglaises peu plus des tentent de persuader les Acadiens de
devenir sujets du roi d'Angleterre en leur promettant le retour en Acadie
et la la restitution de leurs terres et de leurs troupeaux car on leur
reconnaît de grandes qualités en tant que fermiers et éleveurs.
Ces promesses reçoivent
peu d'échos malgré l'obstination d'un prêtre écossais qui a su gagner
la confiance de cinquante-quatre exilés âgés , séduits à l'idée de retourner
en Acadie.
Les Acadiens
doivent maintenant choisir entre deux options : accepter sans réticences
l'allégeance britannique ou redevenir Français, en abandonnant tout espoir
de revoir l'Acadie... C'est alors que les Acadiens, conseillés par un
autre prisonnier français de Liverpool, un dénommé Duplessis, originaire
du Havre, décident de s'adresser directement à l'ambassadeur de France
à Londres, le duc de Nivernais. Celui-ci, après avoir reçu leur mandataire,
dépêche son représentant, le sieur de la Rochette, dans les différents
ports. Ce sera ce secrétaire d'ambassade qui, après avoir rencontré les
diverses communautés acadiennes, persuadera son ambassadeur, le due de
Nivernais, puis le ministre des Colonies, le duc de Choiseul, de faire
des propositions constructives aux Acadiens.
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