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Pierre de Chauvin de Tonnetuit

À la suite de la signature, le 13 avril 1598, de l'Édit de Nantes, protestants et catholiques sont sur le même pied . Un calviniste notoire, Pierre de Chauvin de Tonnetuit, obtient d'Henri IV pour une période de dix ans le monopole de la traite des fourrures en Nouvelle-France. Le marquis de La Roche proteste en affirmant que ce territoire lui a déjà été concédé. l'affaire se règle à l'amiable : Chauvin devient l'un des lieutenants de La Roche et son monopole ne couvre plus qu'une centaine de lieues dans la région de Tadoussac. Chauvin laisse néanmoins entendre qu'il est prêt à transporter cinq cents personnes en Nouvelle-France.
Au printemps de 1600, les quatre navires dont il est propriétaire quittent le port de Honfleur : le Don-de-Dieu, un gros navire de quatre cents tonneaux, le Bon-Espoir, l'Espérance et le Saint-Jean. François Gravé Du Pont, qui avait déjà remonté le fleuve Saint-Laurent jusqu'à Trois-Rivières, accompagne Chauvin. Pierre Du Gua de Monts fait, lui aussi, partie de l'expédition. Chauvin choisit Tadoussac comme site de la future colonie. De Monts et Gravé Du Pont auraient préféré un endroit plus hospitalier et moins froid, mais le fondateur de Tadoussac est inébranlable dans sa décision. L'endroit, il est vrai, se prêtait fort bien à la traite des fourrures. C'est d'ailleurs à quoi s'occupent la majeure partie des membres de l'expédition au cours de l'été et du début de l'automne suivant leur arrivée en Nouvelle-France.
Seize colons seulement décident de demeurer à Tadoussac et les autres membres de l'expédition retournent en France. Ils habitent une « chétive cambuse » que Champlain appellera « une maison de plaisance ...» . Les hommes passent la majeure partie de l'hiver enfermés dans leur cabane. La maladie fait son apparition et ce n'est que grâce à l'hospitalité des Indiens montagnais que cinq réussirent à survivre. Ils seront rapatriés l'année suivante à bord d'un navire que Chauvin avait envoyé pour faire la traite des fourrures.

 
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