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La tentative d'installation d'une colonie permanente

Les cinq navires, la Grande Hermine, l'Emérillon, le Saint-Brieux, le Georges et un cinquième vaisseau, quittent le port de Saint-Malo le 23 mai 1541. Après trois mois de navigation difficile, ils arrivent le 23 août "au havre de Sainte-Croix au Canada" avec le "bétail, aussi bien chèvres, porcs qu'autres animaux que nous avions apportés pour les multiplier dans le pays"
Cinq ans après l'hivernement difficile, Cartier est donc revenu. Mais cette fois il ne s'installe pas à Sainte-Croix, il choisi Cap Rouge, à l'abri des vents nord-est si funestres dans cette région, mieux placé pour le contrôle du fleuve, dominant un pays facile à cultiver et à habiter. Cartier établit une statégie de défense et d'occupation. Il décharge les bateaux du 26 août au 2 septembre puis deux navires retournent en France, l'un commandé par son neveu Etienne Noël, l'autre par son beau-frère Marc Jalobert qui accompagnera Roberval l'année suivante.
Cartier fait exécuter du labourage et semer des "graines de notre pays" Il fait construire un fort devant ses navires. Il nomme l'établissement Charlesbourg-Royal, en l'honneur de Charles, fils de François 1er. Le 7 septembre, il décide de se diriger vers Hochelaga afin de bien connaître les "sauts d'eau" pour qu'au printemps il puisse aller dans les pays situés au-delà de ces rapides. De retour, Cartier s'attend à une attaque des Indiens. Roberval n'arrivait toujours pas avec des militaires et ses armes. Le petit groupe est fréquemment attaqué par des indigènes. Cartier aurait perdu 35 hommes.
Au printemps, Cartier décide, sans attendre Roberval, de rentrer en France.
A la mi-juin il rencontre Roberval à Saint-Jean de Terre-Neuve ; "notre général avait des forces suffisantes". Mais c'était trop tard. Cartier ne change pas d'avis, il doit "revenir en France". Roberval demande au Malouin de revenir avec lui, mais, au cours de la nuit suivante, Cartier s'enfuit vers Saint-Malo où il arrive au début du mois de septembre 1542.
De ces quatre croisières, le Malouin revint avec une carte du pays, un lexique de la langue indigène, une description des principales mines et même avec des Indiens ce qui le fit connaître et porta ses fruits.

 
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