Acadie

ACCUEIL

Histoire
Découverte
Grand Dérangement2
?      
Port-Royal
Peinture
Généalogie
Ile Royale
St Pierre & Miquelon
Traditions
Grand Dérangement
 
Déportations
 

Le « GRAND DERANGEMENT »  suite

Du 10 septembre à la fin octobre, on enferme les Acadiens dans les cales de navires arrivés spécialement pour la déportation, tandis que, dans toute la région, les Anglais brûlent les habitations. Le 27 octobre 1755, quatorze vaisseaux emportant 1 600 Acadiens de la Grand'Prée et de la Rivière-aux-Canards, et 1 300 autres de Pigiguit et de Cobequid, retrouvent dans la baie Française dix navires chargés de 1 900 Acadiens de la région de Beaubassin. Trois navires de guerre anglais, la Nightingale, la Halifax et la Warren, escortent ces vingt-quatre transports exilant près de cinq mille hommes, femmes et enfants qui ne reverront jamais plus l'Acadie.
" Au pays des ancêtres, il n'y avait plus de foyer pour eux : ils n'avaient plus de patrie. Sans retourner la tête, ils devaient s'embarquer pour l'inconnu, fuir à jamais. Désemparés, désespérés, dénués de tout, ils n'avaient plus que leurs mains vides et la prière"
C'est le Grand Dérangement.  Emile Lauvrière, 'Tragédie d'un peuple".
Ces navires déverseront leur cargaison de déportés le long des côtes américaines dans des colonies britanniques qui ne les attendent pas et qui le plus souvent leur sont hostiles. Certaines refuseront de les accueillir et les enverront dans les prisons d'Halifax ou d'Angleterrre.
D'autres expéditions suivent. Dans le désordre des départs, des familles seront séparées.
Parmi les Acadiens qui, partout à travers le pays, ont russi à s'enfuir, beaucoup meurent de faim et de misère dans les bois. Quelques-uns réussiront à étteindre le Québec, la Gaspésie, l'Ile Royale ou l'Ile Saint-Jean.

 
ILLUSTRATION