Acadie

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LA DOT

Chaque fille reçoit du trésor royal, une dot de 200 à 300 livres en biens: vêtements et denrées propres à établir un ménage. Quelques chanceuses recevront une vache, des outils, des grains et 247 bénéficieront d'un cadeau de 50 livres offert par le roi.
Aussitôt arrivées, les «filles du roi» sont reparties entre les trois bourgs de la colonie: 70% à Québec, 12% à Trois-Rivières et 18% à Montréal. Dans chacun de ces bourgs, les filles sont présentées aux garçons de l'endroit. Il existe peu d'information sur ce point, mais on peut penser que les rencontres avec ces prétendants ne sont pas laissées au gré de leur fantaisie.
Celles qui tardent trop à se choisir un mari sont placées, au frais du trésor royal, dans des familles recommandables en attente d'un mariage ou d'un retour en France. Environ trente-cinq d'entre elles retourneront dans leur pays.
Pour activer le peuplement, Talon oblige les engagés, les volontaires et les soldats licenciés à se marrier quinze jours après l'arrivée des vaisseaux de France. Ces mesures semblent efficaces puisqu'en 167 1, les régistres d'états civils nous révèlent que l'on célèbre à Québec dix mariages d'immigrantes le 12 octobre 1671, dix le 19 et treize le 26 du même mois mais le choix précipité conduit souvent à la rupture du contrat.
De 1663 à 1673, soixante-dix-neuf «filles du roi» signent deux contrats de mariage dont l'un est annulé, six en signent trois dont deux sont annulés et quatre-vingt-deux signent des contrats de mariage qui n'ont pas de suite. Les immigrants masculins sont moins constants que les «filles du roi» dans le choix d'un conjoint. On raconte que quatre-vingt-dix-huit d'entre eux signent deux ou trois contrats de mariage dont un ou deux sont annulés.
Les «filles du roi» sont assez exigentes dans le choix d'un mari. Elles choisissent de préférence un époux qui possède déjà une habitation.
D'un autre côté, les jeunes hommes qui désirent se fixer au pays préfèrent épouser une «fille du roi».
Plusieurs de ces immigrantes apportent des biens estimés à trois cents livres ou plus.

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