Acadie

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FAMILLE SIRE

En 1671, Pierre Sire était armurier à Port Royal et marié depuis 2 ans à Marie Bourgeois, fille de Jacob Bourgeois, chirurgien d'Aulnay, gouverneur de l'Acadie ; ils avaient un enfant Jehan, Agé de quelques mois. C'est de cette famille que descendent tous les Sire que l'on rencontre un peu partout sur le continent américain : aux Etats-Unis, au Canada, au Labrador Laurentien, aux îles de la Madeleine et enfin aux îles Saint-Pierre et Miquelon.
En août 1730, deux Pierre Sire, deux Jean Sire, Louis Sire, Guillaume Sire, Paul Sire et Michel Sire prêtent le serment de fidélité à l'autorité britannique, afin de pouvoir vivre sans tracasseries administratives sur leurs propriétés d'Acadie. Ce devait être en vain, car en 1755, eux aussi sont chassés de leur pays et dirigés vers l'inconnu. Quand les Acadiens purent revenir de l'exil, plusieurs groupes se dirigèrent vers la région de Madawaska qu'ils croyaient être une dépendance du Canada. A signaler parmi eux, notamment, la famille Jean-Baptiste Sire qui comptait neuf enfants dont Joseph, François, Olivier et Pierre Sire, originaires de Beaubassin. Mais voilà qu'en 1793, ils sont de nouveau obligés de fuir devant les Anglais. Ceux-ci s'emparèrent de leurs terres alors en plein rendement. « Mon Dieu, gémit le pauvre septuagénaire Jean-Baptiste Sire, serait-il donc vrai que vous n'avez pas de terres pour les Cayens ».

Et un autre. : « Le bon Dieu n'a-t-il donc pas sur toute la terre un endroit où les pauvres Acadiens puissent reposer leur tête ? » - « Voilà bien, en effet, écrit M. Lauvrière, le cri de détresse de tout le peuple acadien éternellement traqués par l'implacable envahisseur, le gémissement sorti du fond des entrailles de ce pauvre troupeau de paysans qui, pourchassés, remontent la mystérieuse vallée de douleur ».
Au nombre des familles acadiennes que leurs préférences portèrent à venir s'établir à Miquelon, figurent celles de Paul Sire, Pierre Sire, Jean Sire et Michel Sire. Paul Sire arriva le premier, en Octobre 1763, de Boston avec sa femme Marie-Joseph Richard, neuf enfants et deux petits-enfants. Magdelaine, Son mari Pierre Bourg et leurs deux garçons, Jean et Joseph. Marie-Modeste, mariée en 1766 à François Cormier ; Marie, mariée en 1771 à Pierre Vigneau ; Louise, mariée en 1774 à Jean Boudreau ; Jean, Pierre, Paul, Rosalie et Joseph.
Peu après, Joseph Sire, un garçon de Jean, avec sa femme Josèphe Hébert et leurs enfants Joseph, Charles, Marguerite et Gratien.
Puis, est 1766. venant de Chedabouctou: Jean Sire (1), et sa femme Anne Bourgeois, cinq enfants et trois petits-enfants : Jean. sa femme Marguerite Dugas et leurs deux garçons Jean et Fabien ; Rose, son mari Jean Hébert, et leur fils Jacques ; Marie, mariée en 1767 à François Arsenau ; Armand. marié en 1771 à Louise Boudrot ; François, âgé de 14 ans.
Pierre Sire, sa femme Magdelaine Poirier avec 5 enfants et petits-enfants Charles, Laurent, Victoire, Anastasie, mariée à François Coste la même année ; Rosalie, qui épousa Simon Le Blanc, en 1772. Venus de Trintem, cette année 1766 : Michel Sire, sa femme Magdelaine Bourgeois et 3 enfants : Jean, dont la femme Polonie Poirier mourut en1770 ; il se remaria en 1772 avec Marie Boudrot, veuve de Pierre Chiasson ; Geneviève, mariée en cette même année 1772 avec Michel Mathurin ; Vincent qui épousera en 1774 Angélique Vigneau.
Venus de Roxbéri, deux garçons de Pierre Sire et leurs familles, soit Jacques Sire, sa femme Angélique Dugas et deux enfants ; Pierre Sire, sa femme Anne Poirier et deux enfants.
Les familles Hébert, Bourg, Arseneau, Boudreau et Le Blanc retournèrent en Acadie vers 1777.
Deux autres familles Sire Habitaient le Cap-Breton en 1752 : Jean Sire, sa femme Marie-Joseph Gautrot et quatre garçons à l'anse du Comte Saint-Pierre Louis Sire, sa femme Marie-Joseph Hébert et 5 enfants à l'anse aux Matelots.
Ces deux familles ne vinrent pas à Saint-Pierre et Miquelon, elles furent transportées en France, en 1758 ou 1759, avec la plus grande partie de la Population de l'île Royale, car à cette époque on constate déjà présence de dénommés Sire à Saint-Malo et à Saint-Servan. Lors des évènements de 1778 et de 1793, les familles Sire de Miquelon subirent le sort des autres habitants des îles, c'est-à-dire toutes les vicissitudes de la déportation.
Un recensement du 15 Prairial an 7 signale la présence d'une famille Sire à Lille, celui de 1791 de sept Sire à Rochefort. Les enquêtes de 1822 et 1823 relatent une veuve Sire et un Sire, marin à Saint-Servan, des Sire à Port-Louis et Lorient et enfin à Saintes une famille Sire. L'année 1816 ne nous ramena que six Sire : Armand, de la lignée Jean Sire époux de Marguerite Dugas, grand-père de M. Edouard Sire et de Melles Marie et Louise Sire ; son oncle Xavier Sire et trois jeunes cousins dont le séjour à Saint-Pierre fut de courte durée , enfin un Jean Sire, de Louisbourg, probablement issu d'une des familles du Cap-Breton et qui mourut à Saint-Pierre en 1837, à l'âge de 87 ans.